lundi 14 mai 2007

La Gauche est morte... vive la Gauche,


Ca y est Sarkozy est Président... et le PS versus F. Hollande au bord de l'implosion.

Au soir du 1er tour le N° 1 du PS était sans voix, c'était peut être un signe prémonitoire. Ce 7 mai, le bureau de PS en train de compter et de re-compter les sièges gagnables pour les législatives de juin, à venir. On parle de 120, il en manquera...

Voici l'heure du Bilan, Il faudra que le PS le fasse sans concession, certainement après les législatives et il devra y faire participer toute la Gauche française, pourquoi pas dans des états généraux de la gauche.

Le PS devra faire cet examen de conscience en remontant jusqu'en 1981 ou plus précisemment jusqu'au virage libéral de 1983, pui sur le 2ème septénnat de Mitterand et ensuite pendant la cohabitation de Jospin jusqu'à la déculotté de 1995. Son rôle en tant que parti de gouvernement, escamoter dés 1981 au congrés de Bourg en Bresse, doit être ré examiné, celui de ses élus à l'assemblée Nationale et au sénat, tout comme son organisation térritoriale, le rôle des Fédérations et des sections, enfin et surtout à quoi servent les militans

Le Virage social libéral sans « Bad Gotesberg » du PS

DSK a beau jeu aujourd'hui de faire remarquer que trois déculottés successives, 1995, 2002, 2007, ça fait tache et surtout que pour lui, elles sont synonymes d'une soufrance extrème. Avant il y avait eut la « branlée » de 1993 aux législatives et encore avant, en 83 le PS entreprend son virage social-libéral avec lequel comme le dit J.Pierre Chevènement dans libé cette semaine « le PS n'a pris aucune distance, ni ne l'a critiqué, ni assumé. Il n'a pas fait sa conversion républicaine, il a fait, sans le dire, sa conversion libérale. Les socialistes auraient pu prendre le temps de trier le bon grain de l'ivraie. Mais, sous François Mitterrand, c'était le règne des «Commandements de Dieu». Puis vint l'époque d'un «droit d'inventaire» qui, de fait, n'a jamais été exercé. Enfin, depuis le 21 avril 2002, la gauche s'est tétanisée. Il n'y a pas eu de critique réfléchie des années 1997- 2002. Cette période est devenue taboue. »

Le rôle des ministres social-libéraux, Delors, Dsk, Jospin n'a pas été assez analysé dans leur contribution au pillage du patrimoine industriel francais, pendant cette période, comme d'ailleurs celui des énarques, particulièrement le corps des inspecteurs des finances qui ont fourni aux Capitalisme financier francais leur plus zélés serviteurs, toujours en bonne place aujourd'hui encore dans les conseils d'administration ou de surveillance de nos plus grosses entreprises du CAC 40. N'est-il pas curieux que les principaux acteurs du Capitalisme français d'aujourd'hui ceux la même qui ont "bati" la victoire de SARKOZY ( MM ARNAULT, PINAULT, BOLLORE, BEBEAR,
LAGARDERE, NAOURI,BOUYGUES à eux tous 95% de la Presse écrite et télévisé) ont été pour l'essentiel fabriqués par la gauche social-libérale, Delors , DSK, BEREGOVOY, JOSPIN et le Crédit Lyonnais en particulier? De celà aussi le bilan devra en être "tiré".
Dés lors DSK est complétement discredité pour "re-bâtir" la maison, lui qui depuis le 6 mai au soir, a entrepris de saboter ouvertement la bataille des législatives de la Gauche comme en sous main celle de ségolène avec son mouvement "Démocratie et Socialisme"
qui n'a eu de cesse le « torpillage » de la candidate Ségolène Royal. Il était frappant sur le net que bon nombre de supporter de Bayrou étaient des déçus de l'après primaire socialiste. Le bradage des adhèsion des militants par le net pour cette primaire qui n'était pas à mettre au crédit du débat démocratique dans ce parti, est en grande partie responsable de cela. La plupart venant du courant "Démocratie et socialisme" dejà cité de DSK.

Pendant la période ou les " socialistes" ont été au pouvoir, il faudra donc revenir sur les privatisations, les aides et subventions accordées aux mentor du Capitalisme financier cités plus haut. Pourquoi les mesures essentielles sur la retraite à 60 ans, sur le temps de travail avec les 35 heures ont été baclées et laissent un goût d'inachevé, a tel point que Sarkozy s'est permit, tout au long de cette campagne de s'attribuer le titre du défendeur de « la valeur travail » en mettant en avant le sloggan « Travailler plus pour gagner plus ». l'exemple les heures sup est à cet effet très révélateur.
Pour Sarkozy, l'entreprise est invitée a faire des heures sup en allégeant du côut réel de l'heure sup du poids des cottisations sociales, le supplément de revenu pour le salarié étant lui défiscalisé...En face Ségolène se contentait de dire que cette mesure était démagogique, qu 'elle ne créerait pas d'emploi! Insuffisant!
En fait elle aurait du rajouter que non seulement elle ne créerait pas d'emplois mais qu'elle en supprimerait, les entreprises réajustant les effectifs proportionnellement au gains sur le cout réel de l'heure.

A titre d'exemple,
Prenons l'exemple de l'entreprise Sarko &Co: 20 salariés, fabrique de discours populistes

L'entreprise n'a pas recours actuellement aux heures supp ( comme la grande partie des entreprises françaises) le Patron, M. Sarko se dit très interessé par la nouvelle loi: une heure supp ne lui coutant pas plus cher qu'une heure normale ( c'est le principe de la nouvelle loi), il fait le calcul suivant: aujourd'hui je paye 20 fois 1600 heures annuelles travaillés soit 32000 heures, sachant que désormais je peux faire travailler mes salariés non plus 1600 h mais 1820h, je peux donc sans que ça me coûte plus cher faire "exécuter" ces 32000 heures annuelles par 32000/1820 ( 1820 heures étant lenombre d' heures maximales qu'un salarié peut accomplir annuellement et légalement) ~ soit environ 17 personnes et les "3" en trop, iront grossir le flux des chomeurs de ce pays! Ce n'est pas tout! Mais M. Sarko s'en balance, car 17 fois 220 h ( 220 heures supplémentaires légales maximales) soit 3740 h ne contribuerons pas la mutualisation des risques de la vie car les cottisations sociales sur ces heures ne seront "acquitées" par personne et n'iront donc pas dans les caisses de notre Sécurité sociale aggravant son déficit, et...donc la dette Publique!

Voilà la valeur travail que défend Nicolas Sarkozy, le salarié ayant la chance de garder son emploi travaillera plus et effectivement gagnera plus, son Patron aussi gagnera plus ( c'était en fait l'objectif recherché) et l'état français obligé de creuser encore plus son déficit...celui la même qui est insupportable à notre futur Président.
Enfin le message politique étant à peine audible, la Droite comme le PS dénonçait la Dette Publique, la mondialisation, le Problème du financement de la sécurité sociale, l'immigration, le manque de logements, etc...La « France Présidente » .. « l'ordre juste » comme le « Désir d'avenir » étaient des concepts bien trop abstraits pour faire réver les electeurs.

un lien interessant à parcourir:

http://drjr.skyrock.com/


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